(...) l’homme fait totalement partie de la nature. Il est un des règnes qui y vit, au même titre que les minéraux, les végétaux, les animaux et d’autres, plus subtils. On ne peut pas le séparer de la nature, et tout ce qu’il fait, tout ce qu’il pense, ressent et vit est totalement indissociable de la terre tout entière. Ses choix ont donc une répercussion sur le monde entier, la nature et toutes les créatures qui la peuplent.
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Partons d’une image : un homme utilise de nombreux produits chimiques et toxiques sur son crâne. Il met en contact son cuir chevelu avec ces substances durant des années. Vient un moment où ces produits pénètrent dans la peau et, plus en profondeur, passent dans son sang. Alors, cela le démange et il finit même par tomber malade.
C’est ce qui se produit aujourd’hui : la Terre, notre Mère, souffre de démangeaisons. Cela provoque des réactions. Les hommes ne parlent que du réchauffement climatique, mais ce dernier n’est qu’une des conséquences d’une pollution plus globale.
Ce nuage de cendres qui a envahi le ciel européen fait partie des nombreux évènements que nous vivons : tempêtes, tremblements de terre, sècheresse, dérèglement des saisons, etc. Tout ceci sont des réactions de la Terre aux pollutions des hommes, qui ont atteint un tel niveau qu’elles sont passées dans le ‘sang de la terre’, les nappes phréatiques, les océans, tout ce qui vit sous la surface de la terre.
En réalité, la terre est comme l’homme : elle est un être vivant, a une âme, une intelligence. L’homme n’a pas seulement pollué la terre physiquement mais de toutes ses pensées, de ses états d’âmes, de ses désirs, de sa vie. Oui, par sa façon de vivre, l’homme a engendré toutes sortes de dysharmonies et c’est cela qui a fini par rendre la terre malade.
Les réactions de la Mère-Terre ne sont pas prévisibles : un problème à un endroit peut causer une ‘catastrophe naturelle’ à un autre endroit. Bien sûr, l’Islande est située sur une gigantesque faille et l’activité volcanique de ce pays est bien connue. Mais elle ne fait que manifester que la terre ne supporte plus ce que l’homme a fait d’elle depuis de nombreuses années.
Vous me connaissez, je ne suis pas du tout à la recherche de sensationnel et je n’ai pas pour habitude de faire des prédictions catastrophiques. Mais mon étude des mondes subtils me montre que ce genre d’évènements va se multiplier. La terre est un organisme vivant en constante évolution, certes, mais la terre est comme l’homme ; elle est l’homme. L’homme est la terre ; il n’est pas séparé d’elle. S’il vit en harmonie avec son environnement, il n’a pas de maladie dans ses pensées, ses sentiments, sa volonté, ses concepts, pas de maladie religieuse, pas de maladie dans sa conscience et son âme.
Tout dérèglement commence dans l’âme. Elle descend ensuite dans la conscience, puis dans la pensée, les sentiments, la volonté, et finit par toucher le corps physique de l’homme, jusqu’à toucher son sang. Alors, c’est fini, les dés sont jetés. Il en est de même pour la terre.
Aujourd’hui, tout le monde parle de la pollution, qu’il faut sauver la planète. Mais c’est l’homme qu’il faut sauver ! C’est lui qui a rendu la terre malade. La vie est harmonie, et tout ce qui est disharmonieux vient de maladies de l’homme. S’il y a une harmonie, un équilibre alors il n’y a pas d’éruptions volcaniques dramatiques, pas de tremblements de terre dévastateurs, il n’y a pas toutes ces choses. Il y a bien sûr des mouvements naturels mais différents de ce qui se produit aujourd’hui.
Aujourd’hui, tout ce à quoi on assiste n’est pas naturel. C’est bien une réaction à ce qui se passe. C’est un déséquilibre global dans lequel l’homme a plongé la terre, une maladie généralisée qu’il porte et lui transmet sans cesse. (…)"
Olivier Manitara (adapted)
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